Le « grand âge » : des mesures dans le bon sens qui doivent s’accompagner d’une grande loi sur la dépendance

Publié le vendredi 24 septembre 2021

Le Parti Radical salue la mise en place d’un tarif plancher fixé à 22 euros pour les intervenants à domicile. Ces professionnels souvent peu reconnus malgré leur rôle essentiel méritent une plus juste rémunération. Il faudra accompagner cette mesure d’une nécessaire remise à plat des processus de formation, de valorisation des acquis de l’expérience et des parcours professionnels de ces salariés, gage d’une plus grande attractivité de ces métiers d’avenir.

Le financement d’ici à 5 ans de 1O OOO emplois supplémentaires dans les EPHAD est aussi une mesure vertueuse mais malheureusement insuffisante pour faire face aux besoins. Les EPHAD souffrent d’une sous médicalisation criante responsable de transfert aux urgences et d’une qualité de soins qui n’est pas à la hauteur de ce que l’on doit à nos anciens. Le Parti Radical demande que ces postes soient prioritairement dirigés vers les EPHAD publics et associatifs à but non lucratif dans un souci de juste utilisation des deniers publics.

Le chiffre de 400 millions annoncé doit s’accompagner d’une grande loi sur la dépendance qui seule permettrait une sécurisation du financement des coûts générés par le vieillissement qui vont s’accentuer. Pour Madjid Si Hocine, Secrétaire national : « Cette loi pourrait entre autres permettre une renationalisation du financement de l’APA de la même manière que le RSA. Les Radicaux y sont particulièrement attachés en tant que défenseur de nos territoires ruraux dont le vieillissement génère des coûts insupportables pour leurs conseils départementaux ».

« Ces mesures vont dans le bon sens, mais le vieillissement impose un big bang politique trop longtemps différé ! » estime Laurent Hénart, Président du Parti Radical.