Rencontre avec Gaëtan Blaize

Publié le vendredi 9 avril 2021

Gaëtan BLAIZE est secrétaire national du Mouvement Radical à l’enseignement supérieur, la recherche et le numérique.

Communication : Quelles sont les raisons de ton engagement ? Pourquoi le Mouvement Radical ?
Gaëtan BLAIZE : Depuis l’adolescence, au-delà de mon affection pour la science et la santé, je suis très attaché aux valeurs républicaines d’une part, et à la construction d’une Europe fédérale d’autre part. J’ai rejoint le Parti Radical à l’âge de 25 ans, après avoir fait mûrir ma réflexion sur le sens que je voulais donner à mon engagement politique. Il était pour moi essentiel de m’engager face à l’affolante progression à l’extrême droite comme à l’extrême gauche de leaders politiques qui bafouent notre triptyque républicain et dont la politique serait synonyme de libertés perdues, d’égalité arbitraire et de fraternité sélective. L’histoire, les valeurs républicaines, notamment le principe de laïcité, et l’engagement européen du Parti Radical m’ont séduit et j’ai eu un grand plaisir ensuite à participer à la création du Mouvement Radical pour retrouver l’idéal Radical construit par nos pairs en 1901. Après le 23 juin 1901, la fondation du Mouvement Radical le 9 décembre 2017 est une date qui marquera l’histoire des Radicaux.

Com : Comment passe-t-on de militant politique à secrétaire national du parti?
G.B.
 : Cela s’est fait naturellement avec le temps, dans la poursuite de la fidélité de mon engagement radical. Je considère que la fidélité en ses valeurs et envers sa famille politique est une nécessité pour être crédible et pertinent auprès des militants et des dirigeants d’un parti politique. Après avoir été militant au sein de notre famille politique, j’ai eu la chance d’être responsable du projet pour les Jeunes Radicaux au côté d’Henry Dupas pour l’accompagner dans son premier mandat de président des Jeunes Radicaux. Avec la fusion du Parti Radical de Gauche et du Parti Radical Valoisien, l’objectif était de refonder un mouvement de jeunesse fort, uni et force de propositions. C’est ainsi que j’ai eu également l’opportunité d’échanger avec plusieurs grandes figures de notre famille politique réunie. Après mon mandat au Bureau national des Jeunes Radicaux, et après avoir été candidat sur la liste Renaissance, j’ai postulé pour rejoindre l’équipe nationale. Notre président Laurent Hénart m’a accordé sa confiance en me nommant secrétaire national.

Com : Ta délégation est porteuse d’espoir, car avec l’enseignement supérieur et la recherche, on permet un meilleur futur. Comment vois-tu l’avenir ?
G.B.
 : La pandémie à laquelle nous sommes confrontés a démontré que notre société a délaissé pendant de trop nombreuses années l’enseignement supérieur et la recherche, et particulièrement en France. Comme le disait Mandela, « l’éducation est l’arme la plus puissante qu’on puisse utiliser pour changer le monde ». Notre continent Européen devra se reconstruire suite à la crise en mobilisant davantage de fonds et de solutions pour l’éducation, l’enseignement supérieur et la recherche, afin de préparer les jeunes générations à répondre aux enjeux de notre monde, principalement dictés par le réchauffement climatique et l’émergence de maladies infectieuses, conséquences des activités humaines sur notre biodiversité. Quand je vois l’engagement des plus jeunes d’entre nous en faveur de la préservation de la biodiversité, et le « déclic » que la pandémie de Covid-19 a eu auprès de l’humanité toute entière, j’ai espoir que demain les jours seront meilleurs.

Com : Qu’est-ce qui te guide en dehors de cet engagement politique ?
G.B. 
: L’engagement politique est pour moi une forme d’expression et de défense de mes convictions. Ces dernières me guident dans mon quotidien. Au niveau professionnel je veille par exemple à ce que l’égalité entre les femmes et les hommes soit assurée et à ce que le respect et la bienveillance règnent dans l’environnement dans lequel j’évolue.